Très souvent lorsque je termine une lecture, l’envie me prend de rédiger ma chronique à chaud, sans trop prendre le temps de la réflexion. Et puis il arrive aussi parfois, comme aujourd’hui, que je laisse passer quelques jours avant de me replonger dans l’histoire le temps de la rédaction d’un article. Alors après une petite semaine sans avoir pensé à Morag et Gregor, let’s go!

J’ai choisi cette lecture car son résumé nous promettait « une comédie romantique savoureuse, […] une lecture estivale à couper le souffle ». Rien que ça! Connaissant bien les éditions Charleston (mais très peu l’autrice), j’ai foncé et le moins qu’on puisse dire c’est que cette histoire comble parfaitement ses promesses!

C’est selon moi une histoire parfaite pour la saison, à déguster au bord de l’eau ou au contraire à savourer chez soi sous la clim en rêvant de voyage! Cette année je me range plutôt dans la seconde catégorie, grossesse oblige! Et autant vous dire qu’entre la rétention d’eau et les hormones de fin de grossesse, j’ai bien besoin de m’imaginer être à l’autre bout du monde!

C’est une comédie romantique rafraichissante, avec de belles descriptions de paysages incroyables. Alors oui il faut aimer les terres des highlands avec ses petits villages et îles perdues pour adhérer à ce roman, car une bonne partie de l’histoire s’y déroule! Le seul hic avec ce genre d’histoires, c’est qu’elles ont tendance à ne pas rester gravées bien longtemps dans nos mémoires. Il suffit de lire ensuite un roman bien prenant pour ne plus y penser. Mais si vous cherchez une comédie qui vous fera passer un agréable moment, sans prise de tête ni besoin de trop de réflexions, alors ce livre vous conviendra parfaitement!

L’aspect comédie est validé, le voyage idyllique en écosse est garanti, en revanche mon attachement envers les personnages est bien moins certain.

Morag est une pilote qui a souffert d’un traumatisme (et quel traumatisme!). Elle est donc très fragile au début du roman, ce qui va malheureusement la conduire à prendre de plutôt mauvaises décisions. J’ai d’ailleurs trouvé certains rebondissements liés à ses décisions assez prévisibles. On repassera donc pour l’effet de surprise!

Concernant Gregor, pour le coup, je n’ai ni accroché à son caractère, ni à son histoire, bref à tout ce qui fait de lui un des personnages principaux du roman. Je pense que j’ai eu un peu de mal avec l’aspect homme torturé et trop proche de la nature. 

Du coup je dois avouer que j’ai eu un peu de mal avec une bonne partie du roman qui se déroule sur une fameuse île perdue, car je n’ai pas su à ce moment-là développer de l’affection pour nos personnages. Et si je dois rester honnête je dirai que j’ai lu ce (long) passage en diagonale. C’est dans ces moments-là que je m’aperçois qu’aimer les personnages principaux d’un roman c’est primordial pour apprécier pleinement ma lecture. Mais si ces deux-là ne m’ont pas convaincus, je dois dire que j’ai tout de même passé un excellent moment en leur compagnie, ne serait-ce que pour l’intrigue et surtouuuut le dépaysement assuré!